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28 octobre  2020

Urbanisme à Gérardmer : communiquer ou informer ?


L’association GPN n’a qu’un but, défendre le bien commun pour que les atteintes portées à l’environnement et au cadre de vie, par la densification excessive des constructions, ne s’aggravent jusqu’à l’irréversible.

Nous sommes de simples citoyens, lanceurs d’alerte qui apportons des informations concrètes sur les dérives ou irrégularités commises dans la gestion de l’urbanisme lesquelles sont la seule cause d’une situation inacceptable, celle d’une spéculation immobilière favorisée, voire encouragée, au détriment d’une très grande majorité de la population gérômoise.

Nous ne sommes pas écoutés par l’autorité municipale qui se refuse à nous ouvrir la porte du dialogue, qui ne répond pas à nos courriers, qui répand l’idée que cette situation n’est pas de sa responsabilité, à grand renfort de déclarations issues d’un plan de communication élaboré avec une habileté toute politicienne.

En page 6 de la revue, au titre évocateur et en la circonstance discordant avec le propos, « Gérardmer Grandeur Nature – Automne 2020 », les 22 élus de la majorité s’expriment :

« Concernant le Plan Local d’Urbanisme, nous sommes conscients de ses limites et avons identifié les points qui pourraient nécessiter une évolution. Une réflexion est en cours pour que prochainement cet outil soit efficace pour préserver notre environnement, limiter les excès et préserver la qualité de vie de chacun des habitants. En vue de vous informer objectivement sur ce que le code de l’urbanisme permet, au-delà de tous fantasmes, et de vous associer à la réflexion, nous organisons actuellement un rendez-vous avec des experts dans le domaine de l’urbanisme durable. »

Cette expression est l’exemple parfait de cette communication que l’on peut, au regard de la réalité, qualifier de trompeuse.

Nous y répondons par la vérité d’une information étayée par des faits incontestables :

  1. Les points du PLU qui nécessitent une évolution sont connus de M. Le Maire depuis l’élaboration de l’AVAP en 2015 (Aire de mise en Valeur de l’Architecture et du Patrimoine), nous en avons un témoignage écrit irréfutable mais n’en citerons pas la source pour en protéger l’auteur.

  2. L’outil efficace viserait donc à remédier à des problématiques ciblées, celles-là mêmes qui avaient fait l’objet d’une requête adressée au commissaire enquêteur lors de la révision expresse du PLU en 2015, problématiques dont la survenance très probable, , était alors déjà connue. 5 ans plus tard, les élus disent prendre conscience de la nécessité de préserver environnement et qualité de vie…

  3. La loi donne pouvoir au maire, ce que nous ont confirmé les personnalités politiques que nous avons rencontrées, sur l’édiction des prescriptions de la règlementation du PLU qui satisferaient à cette nécessité. Cette réglementation dont on savait en 2015 qu’elle était inadaptée, en contradiction avec celle de l’AVAP, n’a pas été remise en question alors que des modifications auraient pu déjà y être apportées, modifications qui sont celles sur lesquelles, 5 ans plus tard, les élus de la majorité s’interrogent quant à la nécessité de les faire évoluer. Est-ce fantasmer de dire qu’une décision responsable du pouvoir local, si elle avait été prise en 2015, aurait pu empêcher la densification et ses conséquences néfastes ? Est-ce fantasmer de dire que ces 5 années ont laissé libre cours à la spéculation immobilière pour détruire notre environnement ?

  4. Le débat participatif prôné et promis sera-t-il lancé afin que la population soit concrètement associée à la réflexion ?Sous quelle forme ? Dans quel délai ? Les entretiens avec les experts, dont la prestation, faut-il le rappeler, sera payée par la collectivité, vont-ils avoir lieu dans le cadre de ce débat participatif attendu ? L’association GPN, par la voix de celles et ceux de ses adhérents ou soutiens qui, à défaut d’être des experts, ont une compétence reconnue ou une connaissance certaine, acquise par un travail sérieux et désintéressé sur le sujet de l’urbanisme, sera-t-elle associée à la réflexion et invitée à participer au débat si celui-ci est effectivement initié  ?    Combien de temps va durer la procédure entamée avec ces experts ?  De longs mois sans doute, et pour présenter des conclusions qui n’auront pas tenu compte de l’avis des principaux intéressés que sont les gérômois, du fait de l’absence de la concertation préalable qu’amènerait un véritable débat participatif. A ce rythme, 1 ou 2 années passeront et le plan d’urgence réclamé attendra toujours.



La réalité du travail accompli par notre association est montrée par une série d’articles qui ont été et seront publiés dans l’ECHO des VOSGES sous une chronique régulière qui a pour titre « L’urbanisme à Gérardmer »


Anne, Jacques et Jean Claude.

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